Nos sociétés produisent de plus en plus de plastiques, et cela a de graves conséquences sur notre environnement et notre santé. La législation évolue pour réduire l'incidence de certains produits en plastique. On vous en dit plus !
Un constat inquiétant
Savez vous que la France produit chaque année plus de 3,5 millions de tonnes de déchets plastique, et que l’Europe rejette entre 150 000 et 500 000 tonnes de plastique dans les océans ?
L’impact est considérable, à la fois sur l’environnement (faune et flore) et à plus long terme sur la santé humaine.
Si rien n’est fait, il y aura moins de poissons que de plastiques dans les océans d’ici 2050 et nous continuerons à absorber encore et toujours plus de microbilles de plastique dans notre organisme…
Les législations française et européenne évoluent pour réduire l’incidence de certains produits en plastique sur l’environnement, avec des applications étalées début 2020 / début 2021.
Quels impacts dans nos vies ?
En 2017 avait déjà lieu la suppression des sacs plastiques à usage unique.
A partir de janvier 2020, certains produits en plastique à usage unique sont donc interdits à la vente : assiettes jetables, gobelets, verres, vendus par lots, ou encore cotons-tiges.
En 2021, s’additionneront les pailles, couverts, touillettes, piques à steak, les tiges pour ballon, les boites en polystyrène expansé, les produits oxo dégradables (contenants un additif qui les dégrade en micro-fragments de plastique qui ne peuvent plus être collectés)
En 2023, la vaisselle jetable en plastique sera également interdite dans les fast food.
L’objectif est une fin progressive de tous les emballages plastiques à usage unique jusqu’en 2040 (bouteilles en plastique, bidons de lessive, sachets de salade,…).
Des alternatives ?
Pourquoi ne pas passer aux emballages lavables quand c’est réalisable (assiettes en porcelaine, mugs, …), ou accepter le principe de la consigne (écocups, lunchbox, payés un peu plus cher, et remboursés lorsqu’ils sont rapportés au commerçant) ?
Parfois, on peut aussi s’en passer (pas forcément besoin de paille pour savourer son cocktail).
En dernier recours, on pensera aux emballages en matières compostables, ou biosourcés (mélangeurs en bois, verres en lin, saladier en pulpe de canne, par exemple), qui ne sont pas visés par l’interdiction.
Alors oui on est d’accord, ce ne sera pas facile… Mais rappelons-nous que ces changements de nos habitudes sont pour la bonne cause ! Ces interdictions sont l’occasion de repenser nos modes de consommation, pour préserver les ressources de notre belle planète !